Distinction AK, AKM et Type 56

Remerciement au passage à Ouinechestaire pour les photos de son AKM, même s'il a été charcuté pour entrer dans les normes européennes.

Comment faire la différence entre une AK et une AKM?
Une AK Type III : 
Une AKM (appartenant à Ouinechester) : 
Déjà pour commencer, il faut savoir que l'AK n'a jamais été officiellement appelé "AK-47" sauf pour la toute première série de production qui se limitait à environ 1000 exemplaires. 


C'est un surnom donné par les occidentaux. L'AK-47 s'appelle en réalité AK ou Avtomat Kalashnikova (Kalashnikov Automatique). Les premiers modèles comportant des chiffres dans leur désignation est l'AK-74, qui est sortie bien plus tard. 
Esthétiquement, les différences sont plutôt faible (du-moins, pour la personne qui ne connaît pas grand chose en armes à feu). Mais n'importe quel expert pourra vous dire si c'est un modèle dérivé de l'AK ou AKM en quelques instants. 
Je le sais bien que les AK ont été dérivé en plusieurs variantes dans plusieurs pays. Mais, ces variantes ne se basent pas sur une seule AK. En effet, c'est soit basé sur l'AK(-47), comme par exemple les Zastava M70 premier du nom produite encore quand l'usine s'appelait "Numéro 10". On peut ajouter encore des armes comme le Galil israélien, le Valmet M62 et ci comme variantes notables de l'AK.

Ou basé sur le modèle AKM, exemple de la MPi K Est-Allemande, pm md 63 roumains etc. 

J'ajoute aussi un fait que non, le seul vrai AK n'est pas le modèle russe sous l'ère soviétique. Tula et Izhmash n'étaient appelés que par des codes sous le régime soviétique, de même que Zastava et ci. Ils utilisaient tous des machines fabriqués sur les mêmes plans, ainsi que des armes obéissant aux mêmes cahiers des charges. De même que les modèles polonais ou Est-Allemandes qui sont excellentes. 
Bref pour commencer, pourquoi le modèle M (AKM)?
Il faut savoir que l'AK n'a jamais été parfait. Beaucoup de personnes dénigraient certaines armes, comme par exemple le M16 et ses variantes uniquement à cause des problèmes survenus sur les premiers modèles (et encore, ce n'était pas vraiment la faute de la conception de l'arme mais de l'approvisionnement et de la manière de faire de l'État, puis ironiquement l'un de ses tout premier problème de mauvaise stabilisation des balles provoquait des blessures tellement graves que les soviétiques ont cru que c'était volontaire et ont précipité pour lancer le programme AK-74). 

Il faut savoir que l'AK aussi a connu des accrocs (de même que l'AKM, ou de manière très sérieuse l'AK-74 et des balles qui furent déformés ou fragmentés lors du passage dans le canon). Juste que le gouvernement soviétique masque très souvent ces "problèmes" (les dossiers sont au passage toujours classés). 
L'AK a tout d'abord été produit par le procédé d'estampage. C'est le modèle I. 

Ce moyen implique l'usage d'une presse ainsi que des "feuilles" en métal dont on va donner forme en appuyant dessus. Pour vulgariser le procédé, on peut prendre l'exemple d'une moule qu'on presserait sur de la pâte à modeler. Cette méthode était très commune pour produire les pistolets mitrailleur soviétique, car contrairement à un usinage (prendre un gros bloc de métal et ensuite donner forme avec des fraises en retirant des matériaux), on gaspille beaucoup moins de métal et on économise du temps. Le PPS-43 était entièrement produit de cette manière. Ils ont sûrement aussi reçu l'aide des savants allemands capturés. 

Car les armes sous le régime Nazi étaient très réputées pour l'excellente qualité de production, alors qu'elles étaient faite par estampage (il faut prendre en compte les ressources limitées du Reich, menant à la nécessité d'économiser le plus possible les métaux, et vu que l'estampage coûte moins de ressources, normal qu'ils l'ont bien développé) sachant que l'estampage, si ce n'est pas au point, peut rendre l'arme elle-même très fragile et peu fiable.
Et finalement, ce fut ce qui arriva à l'AK Type I. L'arme, qui était pourtant assez bonne (certains ont retrouvé des Type I très récemment encore en utilisation au combat), l'estampage n'était pas encore totalement au point, car il y aurait eu des problèmes de précision sur certains modèles, ou de manque de résistance (les documents sont encore classés, donc impossible de dire les choses correctement). 
J'ajoute que l'estampage d'une AK et autre fusil d'assaut de ce type n'a rien à avoir avec l'estampage d'une arme simple comme un PPS43, c'est un degré de complexité absolument différent.

Suite à cela, ils sont passés au modèle AK Type II et Type III, qui furent produites par usinage (technique qu'ils maitrisaient très bien).
Type II



Type III
Cette différence au niveau de procédé de fabrication est d'ailleurs à noter car ici, nous allons surtout parler des modèles Type II ou III, étant les plus communs (le modèle II a commencé à être produit en 1950 en parallèle avec le modèle I, puis en 1951 seul ce dernier était produit). 
L'usinage donnait place à un boîtier vraiment massif. C'était un tas d'acier sur lequel on avait donné forme. Voici une image pour illustrer : 
La solidité était tellement grande que le verrouillage de la culasse se faisait directement dans le boîtier (tout à gauche sur l'image, dans le creux). La culasse était à tête rotative mais ne se verrouillait pas dans le canon / chambre de l'arme ou une extension du canon (comme les M16) mais dans le boîtier pour les AK, en utilisant deux tenons ( 
la pièce à 9-12h et 6h). Pour les modèles à estampage, il fallait utiliser une pièce séparée, fixée au boîtier (car la carcasse n'étant pas suffisamment solide pour tolérer une telle pression, il fallait fixer une pièce spéciale pour fonctionner de manière correcte. Le Type I possédait cela, de même que le modèle M 
Ce même boîtier recevait directement toutes les goupilles et vis. La crosse était par exemple directement fixée au boîtier. Or ce n'était pas le cas de l'AKM qui nécessitait de nombreux rivets (ainsi que des renforcements à divers endroits sur ces mêmes rivets : 
) pour faire tenir la pièce servant à recevoir la crosse, ou voir même faire tenir la pièce accueillant les tenons de la culasse lors du verrouillage 
(les deux gros rivets à droite).
Malgré le fait que le modèle estampé nécessite des renforcements, il s'est avéré que ces derniers étaient non seulement plus léger, mais moins cher. Très important, quand la doctrine soviétique consistait à ne remplacer que certaines pièces (ensemble mobile etc.) puis ensuite jeter le fusil afin de ne pas encombrer la chaîne logistique (le canon sur le modèle estampé n'est pas prévu pour être changé par exemple, alors que le M16 est prévu de base pour être changé).
Néanmoins, même sur le modèle M, quelques défauts de jeunesse se sont manifestés. Mais des corrections de dernière minute (notamment l'ajout d'un retardateur du marteau 
) aurait permis de corriger les problèmes sur la durée de vie (cette pièce, contrairement à ce que l'on croit n'influence que très peu sur la cadence de tir). Probablement en évitant d'abaisser le marteau trop vite alors que ce dernier est relâché lorsque certaines pièces sont un peu "lentes" à cause de la saleté, du gel, ou pour éviter les percussions avant un verrouillage total si la gâchette automatique avait des problèmes à cause de X raison. Aucune idée, ne me demandez pas. 
Un creux est aussi présent sur l'AK Type III.
Il permet d'alléger l'arme en retirant du matériau inutile (du métal qui encore une fois était gâché), montrant à quel point ce procédé était couteux.

Alors que dans l'AKM, ce même creux, sert ici à maintenir le chargeur correctement en place, bien aligné afin de fonctionner de manière fiable, non nécessaire sur l'AK qui avait déjà de quoi maintenir correctement le chargeur car ce n'est pas une feuille de métal, mais un bloc de métal (donc un couloir pour le chargeur existe, alors que sur l'AKM, sans ces creux il ne tiendrait qu'entre deux surfaces minces) : 

Parlons ensuite de la crosse. L'AK, le fusil classique développé par M. Kalashnikov était à la base destinée à remplacer les les armes utilisant les munitions de fusil comme par exemple carabines SKS ainsi que les pistolets mitrailleurs qui étaient encore en service dans le pays, notamment les PPS-43 et les PPSh-41. L'AK était un fusil, mais la doctrine d'usage était malgré tout toujours plus proche de celui des pistolets mitrailleurs, notamment en mode automatique. Tir à la hanche afin de saturer le champ de bataille et profiter de la puissance de feu supérieur offerte par l'arme pour avancer. 
C'est pour cela qu'on peut observer une crosse légèrement courbée vers le bas 


Le recul ressentit lors d'un tir avec l'arme à l'épaule est plus important. Mais ils privilégiaient surtout le tir depuis la hanche. Ce type de crosse est aussi visible sur certaines autres armes, notamment l'iconique Thompson M1928 



Avec un angle pareil, le tir depuis la hanche est plus confortable. Mais il s'avère qu'avec l'évolution du champ de bataille mais aussi au vu de la doctrine de l'ennemi (ici l'occident, qui adoptait des fusils semi-automatique classique pouvant toucher jusqu'à plus de 300 mètres sans problème, exemple du FN FAL et du M14) et combiné au fait que les russes avaient décidé d'utiliser l'AK au même rôle que leurs SKS (donc en tant que fusil et non pas en tant que mitraillette) cette solution n'était plus viable. 

Ils ont pour cette raison changé quelques points sur leur doctrine classique, en décidant de se concentrer sur des tirs moins hasardeux et plus précis (cela ne veut pas forcément dire convertir tout le monde en tireur d'élite, mais plutôt de mitrailler avec le fusil en l'épaulant plutôt qu'en le tenant comme Rambo). Ceci est visible à travers le modèle AKM : 

Et enfin on en vient au tube de l'emprunt des gaz. Celui-ci est composé de trous pour le modèle AK, qui nécessite de percer (prenant du temps). Ce n'est qu'un détail, mais ça reste tout de même intéressant de noter, surtout quand ce procédé est toujours utilisé sur les AK modernes. Ces trous permettent de laisser échapper le surplus de gaz après chaque tir. 


Sur le modèle AKM, ces trous ont été remplacé par un flutage de la pièce, laissant de cette manière échapper les gaz dans les creux. Bien plus rapide et facile à manufacturer. 

Bref, tous ça pour dire qu'un AKM n'est pas un AK et inversement. Il y a AK et AKM (et ensuite AK-74, mais ce dernier est surtout proche de l'AKM en terme de conception). 

L'autre variante la plus fréquemment visible est le Type 56. C'est l'AK chinois.

Appelé le Type 56, c'est la variante la plus exportée du produite et la plus exportée du monde. Et, contrairement à beaucoup de produits chinois de l'époque, le Type 56 était une véritable réussite et une affirmation de la puissance industrielle chinoise dans les secteurs de pointe (je reviendrai là-dessus plus tard, certains semblent toujours croire qu'une AK ça se fabrique dans un garage).

Comment reconnaître une AK chinoise?

Développé avec l'assistance directe des russes dans le cadre de l'accord Sino-Soviétique pendant la guerre froide avec Mao qui appréciait Staline, les premiers modèles d'AK chinois sont basés sur l'AK Type III (donc production à usinage).

Voir même tout simplement c'était des copies PARFAITES des AK Type III. La production avait commencé dans l'usine 66 (aujourd'hui partie intégrante de Norinco). En ce qui concerne les usines, il faut avoir en tête que contrairement à beaucoup de pays, ils avaient plus d'une centaine d'usines produisant des AK ou des pièces d'AK. Car ils voulaient à tout pris pouvoir continuer la production d'armes même en cas d'invasion du territoire. 386 est l'actuelle usine Polytech par exemple tout comme la 416. Mais la liste complète est inexistante car jalousement gardée par le gouvernement.

Pour mieux comprendre comment ils sont arrivés à là en peu de temps, c'est simple. La production de l'AK est totalement basé sur le travail à la chaîne. C'est le Fordisme de l'industrie de l'armement, où chaque ouvrier n'est que chargé d'accomplir une seule tâche. 

Pour revenir sur l'idée erronée que la production d'AK est simple : 

Une usine de production d'AK est gigantesque. Il faut une petite ville entière pour pouvoir produire des AK, contrairement au mythe souvent vu sur internet où on peut faire une AK dans le garage. C'est totalement faux, les américains font juste du putaclic car chez eux, la seule chose qui est classifiée d'arme selon la loi US, c'est le boîtier. Donc ils fabriquent juste le boîtier (en vrai ils ne font même pas ça, ils achètent un morceau pré-fabriqué à 80%) et ils finissent le travail. Les autres pièces sont déjà faites, donc c'est mensonger et ils ne fabriquent pas vraiment une AK, juste une pièce d'AK.

Il suffisait alors d'avoir des chefs d'équipe qualifié (qui étaient russes au début pour former les futurs chefs d'équipe dans les usines chinoises), qui formait les quelques personnes à savoir répliquer et faire leur tâche correctement pour parvenir à faire un produit de qualité à la fin de la chaîne. Et vu comment les chinois étaient disciplinés, cela n'aura pas été dur. Et pour la petite histoire, tout chinois naissant dans l'une de ces villes construites autour d'une usine d'AK étaient condamnés à finir leur vie à faire des AK.

Les tâches étaient rébarbatifs. L'un se chargeait juste de vérifier la découpe d'une pièce, l'autre se chargeait de riveter les pièces etc.

1956 est au passage la date de mise en service, d'où le nom Type 56. Et à la même année, le SKS était aussi introduit sous le nom de Type 56 (carabine Type 56).

Il faut savoir que les chinois contrairement aux russes, vont garder pendant très longtemps cette distinction entre SKS et Type 56 dans les rôles, chose qui avait été abandonné par les russes car comme je l'ai dis, l'AK pouvait remplir le rôle du SKS. Mais pas l'inverse.

Par la suite, ils vont introduire la baïonnette pliante sous le canon, ainsi que le guidon circulaire. C'est ce qu'on peut distinguer le plus facilement du Type 56 de l'AK russe ou d'autre pays : 

C'est l'arme qui fut utilisée comme modèle pour le drapeau du Mozambique.

Sur le plan géopolitique, le successeur de Staline ne va pas vraiment plaire à Mao, au point où l'on arrivera à la fin des accords. Dès ce moment-là, la Chine n'avait plus d'assistance technique. Et, peu de temps après, l'AKM commençait à apparaître peu à peu en Russie.

C'était une arme supérieure, dans le sens où elle était plus rapide à produire et nécessitait moins de matière première. En revanche, l'estampage du boîtier nécessitait des machines encore plus complexes.

Ce qui n'était pas vraiment un problème pour la Chine, qui était assez avancé dans le secteur de l'industrie de manière général.

Ils vont alors commencer à produire des armes estampées mais à leur manière, se différenciant de manière assez nette des AKM traditionnels des plans soviétiques. D'où la raison pour laquelle leurs AKM sont si particuliers. Pour ajouter un peu de confusion, ils vont aussi l'appeler Type 56 sans changer le nom ou mettre de suffixe distinct.

Les Type 56 usinés étaient très faciles à reconnaître, c'était des AK Type III avec baïonnette pliante et guidon rond. Mais avec le Type 56 estampé ce n'est plus la même histoire.

Les différences sont assez nombreuses avec l'AKM faite sur les plans soviétiques.
Type 56 estampé

vs
AKM russe Tula


Le boîtier est de 1.6mm contre 1mm pour les AKM mais en étant d'un acier moins rigide (1028 renforcé contre 1030 renforcé pour les russes). L'épaisseur supérieure rappelle d'ailleurs les modèles d'Europe de l'Est, comme les Zastava.

Le tube d'emprunt des gaz possède encore des trous circulaire comme sur les AK de Type III en longueur dirigé vers le haut contre des plis simplifiés sur l'AKM. Ils ont conservé ici la même pièce que pour l'AK. De même, l'ensemble mobile est lisse sans aucun pallier où des matériaux ont été enlevé pour l'alléger. C'est identique à l'AK. De plus, il est toujours chromé et non pas parkérisé (sachant que cet aspect brillant peut être problématique vu qu'il peut refléter assez fort la lumière, pas la meilleure chose au combat. Détail corrigé aussi sur les premiers M16).

Le canon est de profil moyen comme sur les AK alors que ceux des AKM sont plus fins. Cela confère une supériorité en terme de précision en tir automatique sur des périodes plus prolongées, vu que la dilatation du métal par la chaleur aura moins d'effet.

Le guidon est basé sur ceux des AK, plus large à la base contre les guidons plus fines des AKM en plus d'être totalement circulaire au niveau des oreilles. D'ailleurs la raison s'explique par le fait que les chinois craignaient que les soldats ne confondent le guidon avec deux oreilles de protection.

La disposition des rivets est différente pour faire tenir le tonnerre, étant plus proche de ceux des RPK. 

vs


Hausse graduée jusqu'à 800 mètres contre 1000 pour les AKM (toujours très optimiste). Ils ont gardé la même pièce.

Le couvercle n'a pas des renforcements dessus, mais est plus épaisse, ce qui la rend identique à celui des AK classiques ou du Type 56 premier du nom (usiné). 

Et enfin la gâchette est composée de deux crochets contre une seule pour l'AKM. La raison des deux crochets de base était pour qu'en cas de casse, il restait encore un deuxième crochet pour pouvoir fonctionner. Or, en voyant que cette pièce n'avait aucune chance de se casser, les russes ont mis un retardateur du marteau à la place.

D'autres détails comme la forme du tonnerre et ci sont visibles (totalement plat sur le modèle chinois, protubérance en demi-lune sur l'AKM).

Les Type 56 étaient toujours utilisées dans la doctrine de pistolet-mitrailleur avec le Type 56 carabine (SKS) en guise de fusil. Ce qui explique le détail de la crosse courbée pour faciliter le tir à la hanche en automatique. 

Le Type 56 estampé va faire sa première apparition vers la fin de la guerre du Vietnam (au début, c'était des Type 56 usinés qui avaient été envoyé à l'ANV, car la Chine soutenait le régime pendant un moment. Histoire drôle au passage, les liens se sont détériorés par la suite menant alors à un conflit entre le Vietnam et la Chine, où les deux forces se battaient avec la même arme).

Par la suite, le Type 56 estampé va conquérir le continent africain, avec la politique pro indépendance de la Chine qui va faire qu'ils ont énormément fournir en armes les groupes indépendantistes des pays divers. De même, le prix bon marché va faire que ces pays moins avancés vont privilégier l'achat d'armes auprès des chinois.

C'est aussi le cas du Moyen-Orient, avec l'Irak et l'Iran (au passage pendant le conflit Iran-Irak, il y a aussi eu le cas de deux pays se battant avec les mêmes armes) qui vont se fournir chez les chinois. Encore aujourd'hui, on peut voir énormément de Type 56 dans ces régions du globe, avec parfois des AK ayant combattu dans plusieurs guerres d'affilé et étant toujours parfaitement opérationnel.

Voilà, maintenant vous savez reconnaître une AK, une AKM et un Type 56. Si vous avez des questions vous pouvez les poser directement à moi sur le topic des Tireurs Sportif.

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